Bonsoir à tous,
Je vis près de Lorient à Inzinzac-Lochrist.
En 2015, un essaim est venu naturellement se percher sur un de mes pommiers, je lui ai dit "Si mon jardin te plait, tu peux rester, j't'invite !"
Je l'ai installé dans une Dadant prêtée en urgence, et comme je n'y connaissais rien et que j'aime m'intéresser à tout, j'ai grignoté tout ce que je pouvais comme infos.
J'ai choisi la ruche Warré, j'ai apprécié l'approche de Christophe Köppel de Brin de Paille Alsace (
https://eveilalanature.fr), j'ai reçu et monté son modèle de Warré en kit, et transvasé mes invitées.
Je les ai laissées se retaper cette année là, et elles ont bien passé l'hiver. L'idée c'était que 2016 soit une année de récolte puis division au printemps suivant.
J'ai construit d'autres ruches pendant ce temps, en prévision de la suite.
Malheureusement, la reine est morte pendant l'hiver 2016-2017, avec pourtant plein de miel dans la ruche. Je m'en suis aperçu au début du printemps quand la ruche est devenue bourdonneuse. J'ai tenté quelques trucs, sans succès, puis j'ai laissé faire, puisqu'une ruche bourdonneuse sans reine a pour vocation de transmettre son patrimoine génétique. Puis j'ai prélevé le miel et fin de partie. Snif.
Depuis, mes quatre ruches Warré de quatre étages en douglas dorment paisiblement au jardin, et me titillent l'esprit chaque fois que je passe devant.
Forcément un peu refroidi par l'expérience, c'est pour ça que j'ai laissé aller le temps. Pourtant j'adore l'idée de prendre soin d'une colonie d'abeilles et de gouter à leur miel.
Alors c'est reparti !
L'idée du projet :
- Éviter de rester dans mon coin tout seul avec mes ruches.
- Nouer des contacts avec les autres accueillants de colonies et amateurs de miel dans mon coin, parce qu'à plusieurs, on est plus résistants et plus résilients.
- Mettre en route plusieurs ruches sans acheter d'essaim.
- Sortir totalement une ruche de la production pour la garder uniquement en tant que ruche de conservation, avec le moins de visites possible, et aucune récolte.
- Sortir une ruche de la production de miel pour la garder comme productrice de nuclei toute la saison, pour conserver, augmenter et rendre plus résilient le cheptel de tous les intéressés dans mon coin (parce qu'à plusieurs, ...).
- Construire d'autres ruches à plusieurs, parce que le bois en grandes planches c'est moins cher et qu'on rigole mieux ensemble que tout seul !
- Essayer d'avoir une approche de la division des colonies comme celle de Sylvain Koeller, apiculteur en Warré à Laz, dans le Finistère (vous pouvez lire le bulletin "Symbiose n°235, pages 16 et 17 ;
https://fr.readkong.com/page/les-abeill ... he-2579985). Je précise que j'ai rencontré Sylvain avant qu'il ne s'installe comme apiculteur. L'idée n'est pas "j'ai lu le truc, ça me plait bien, allerz on fait pareil", mais je suis attiré par son approche.
- Essayer de diversifier les emplacement des ruches.
Pour le moment, je dispose de mon jardin, surplombant vers le Sud la vallée du Blavet, bien boisée. Côté Est, le bourg (je suis en limite de campagne), et coté Ouest, des champs conventionnels, et côté Nord, c'est assez boisé aussi.
J'ai aussi des amis maraichers bio vers Melrand et Camors qui seraient ravis d'accueillir des ruches. Les exploitations autours de la leurs sont bios, et les chevreuils se sentent bien dans la forêt voisine, alors pourquoi pas des abeilles !
- Et puis voler un peu de miel à mes invitées hein ! Parce que c'est bon quand même !
Voilà je crois que j'ai fait le tour. Mon principal besoin immédiat dans ce projet, c'est de trouver un essaim ou un nucleus pour remettre en route une ruche.
Ah oui, aussi, je suis allergique, forme bénigne. Je n'ai généralement pas froid aux yeux, mais je ne suis pas inconscient non plus (et l'Anapen ne quitte pas ma combi).
Au plaisir de vous lire,
Bien à vous tous,
Bubu