jln a écrit :Calzors a écrit :Pour voir Thomas Pesquet et l'ISS, il suffit de lever les yeux...
Et alors, ces abeilles, elles sont récupérées ?
Elles venaient d'arriver ou n'étaient pas encore logées dans la cheminée ?
Car ce serait une bonne nouvelle si on avait enfin la solution pour déloger une colonie installée, même si ça n'est plus de mon âge de jouer les pères-noël.
Ok je raconte l'histoire, qui, je pense, a toute sa place ici.
$$$$ Pour une poignée d'abeilles $$$$
Il y a quelques années, mon cousin me dit que sa belle-sœur a un essaim qui s'installe dans sa cheminée chaque année, mais ne passe pas l'hiver.
Cherchant des essaims et n'y connaissant pas grand chose, je lui promis de venir le récupérer dès que ça se reproduirait.
Vendredi à 13h30 mon téléphone sonne et une dame me dit qu'un essaim venait de rentrer dans sa cheminée.
Ayant lu les échecs de nombreux apis, je n'étais pas trop chaud. la dame insiste, elle est nounou et c'est la belle-sœur de mon cousin.
Allez, je vais voir. L'essaim viens de rentrer, j'ai peut-être une chance.
Le toit n'est pas trop haut, la pente normale et il y a une antenne un peu gênante ; la cheminée est condamnée et pas d'accès par le bas.
Je monte, il y a deux conduits et des constructions (cires) dans chacun à environ 50 cm de la sortie de cheminée.
Je décide de poser une ruche sur le haut de la cheminée. Une Dadant !
Je pensais que 2 éléments de warré ne passeraient pas sous l'antenne.
Un élément de Warré aurait suffi. C'est sur la pente du toit, avec ma Dadant, que je me suis rendu compte des avantages d'une ruchette.
Passons, le public était là, je n'ai pas faibli !
Je prends un tuyau PVC que je devais poser dans la cuisine de mon fils, je traverse les constructions et j'enfume.
Ça marche, elle remonte, ça vole dans tous les sens et certaines se dirigent dans la ruche. J'en profite pour détruire les constructions.
J'attends, j'attends... rien ne se passe, ça continue à voler
Je redescends et je dis à la dame, je reviens à la tombée de la nuit pour voir.
19h, la dame me dit qu'elle sont devenues agressives, 2 piqures
.
Je monte, il y avait encore quelques abeilles qui se dirigeaient dans la ruche, je me dis c'est bon je reviens demain matin de bon heure.
Le lendemain avec la rosée, les tuiles étaient plus que glissantes
Je ne pouvais attendre, il fallait que je la débarrasse de ces abeilles.
Je me déchausse et monte en chaussettes
, avec une corde je fait descendre la ruche droit sur mon échelle
Impossible de faire marche arrière avec les tuiles
, tant pis, j'ai mon portable, j'appellerai la dame pour remettre l'échelle.
Ouf la ruche se bloque dans le chéneau et l'échelle à la verticale tient !
J'en profite pour boucher la cheminée vide, et je rentre.
J'ouvre la ruche à midi...
à peine une poignée d'abeille !
On n'est pas prêt de me revoir sur un toit
