Message#6 » sam. janv. 04, 2020 4:21 pm
0 Francis : Je te rejoins totalement.
Qu'on commence par limiter au maximum (pour pas dire totalement) l'artificialisation des terres pour commencer.
Par chez moi, encore dans les 40 hectares de verdures dans la ville, en passe de devenir des surfaces commerciales et parking... Et je ne parle pas de la politique de la ville qui pour ne pas s'emmerder minéralise tout et vire progressivement le vert, en dehors de quelques massifs floraux...
Beaucoup de surfaces "vertes" chez les particuliers, pourquoi pas des actions de sensibilisation pour transformer une partie de ses bétons verts vers quelque chose de plus intéressant pour les bestioles ? De toute façon par définition une ville, c'est à dire une forte concentration humaine, ça ne rime pas avec biodiversité...
Qu'on commence déjà par aider là où ça serait le plus efficace, c'est à dire aider fortement les agriculteurs et sylviculteurs (toute la filière) à accélérer leurs transitions vers moins de phyto et des pratiques plus vertueuses (biodiversité ET fertilité) tout en durcissant progressivement la réglementation avec des échéanciers clairs et des sanctions en cas d'abus.
Bref, qu'il y ait déjà à bouffer et à se loger pour commencer.
Après, qu'il puisse y avoir concurrence ça peut tout à fait s'entendre. Mais accaparer le débat publique en tapant sur quelques ruches, en occultant ainsi tout débat sur les causes cataclysmiques, ça à tendance à me crisper... Parce que bizarrement, en terme de risque versus temps d'antenne, y a comme un déséquilibre.
En parallèle, le jour ou les apiculteurs (ou journalistes ?) arrêterons de prétendre sauver les abeilles en ayant des caisses...
Bis, qu'il y ait déjà à bouffer et à se loger pour commencer...