Le fameux Daniel 59 que j'ai tant lu sans pour autant l'avoir jamais croisé. C'est chose faite !
Si on ne veut pas secouer une bourdonneuse, la déplacer peut être une solution, ça évite d'avoir un gros rush au rucher.
Dans ce cas de figure, moi je déplace la ruche bourdonneuse de quelques mètres le soir. Le lendemain les butineuses valables partent au travail et reviennent progressivement dans la journée avec leur récolte à leur ancien emplacement. Ne trouvant plus leur maison, elles essayent de se faire adopter dans les ruches voisines, et ça fonctionne sans trop de panique car elles ont quelque chose dans le jabot, et l'afflux est progressif. Les abeilles ne sont pas perdues, même si elles ne vont pas forcément renforcer ta petite colonie, et surtout tu es sur de garder en vie ta jeune reine.
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http://www.ruchewarre.net/viewtopic.php?t=5939#p69218
Petite question à laquelle je n'ai pas trouvé réponse : si les ouvrières pondeuses n'arrivent pas à regagner leur ruche, est-ce à cause de leur capacité de vol limitée du fait du poids de leurs ovaires, ou est-ce parce que n'ayant jamais fait de vol d'orientation elles sont incapables de retrouver leur ruche autrement que par l'odorat ?
Pour finir, quelques informations intéressantes dont j'ai pris note et qu'il me semble utile de partager :
Mon hypothèse : Comme les abeilles pondeuses sécrètent de la phéromone royale, les abeilles ne se sentent pas orphelines et donc ne sont pas enclines à accepter une nouvelle reine pondeuse. La reine vierge, elle, sécrétant beaucoup moins de phéromones royales, est mieux acceptée grâce à sa signature olfactive moins marquée.
Les abeilles pondeuses pondent leurs œufs sur la paroi des alvéoles, jamais sur le fond, leur abdomen trop court ne leur permet pas de pondre au fond de la cellule. Généralement ces abeilles pondent plusieurs œufs dans la même cellule, ce signe permet à l'apiculteur de savoir s'il s'agit d'ouvrières pondeuses ou d'une reine bourdonneuse
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http://abeillesdumonde.free.fr/article.php?sid=23
La présence de couvain semble être le principale facteur, avant les phéromones royales, qui inhibe le développement ovarien des ouvrières. Autrement dit, tant qu'elles ont du couvain à s'occuper, les ouvrières ne pondent pas.
Dans ces conditions, il est très difficile de discerner la part qui revient à l’inhibition d’ordre alimentaire (nourrissement du couvain par les ouvrières) de celle qui revient à l’inhibition d’ordre chimique (action de la phéromone). C’est probablement la raison pour laquelle presque tous les auteurs qui étudièrent les causes de l’apparition des ouvrières pondeuses, crurent pendant longtemps que
la présence du couvain « ouvert » était le seul facteur responsable de la non formation des ouvrières pondeuses. D’ailleurs,
nous ne voyons pas non plus, pour le moment, d’autres hypothèses qui puissent expliquer l’absence d’œufs dans les ovaires des ouvrières, qui s’épuisent à nourrir des larves en l’absence de reine.
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https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00890145/document
(La citation n'est pas très parlante, il faut lire dans le contexte)