lierre a écrit :salut,
pourquoi ces ruches "vulgaires " ont elles dépéri d'aprés toi ? Comment cet apiculteur a t'il choisi de les conduire ?
Il y a une logique de conduite à avoir depuis que le varroa s'est invité, comment a t'il pris ce virage ?
Salut du soir!
comment expliquer cette chute? l'apiculteur en question avait a l'époque des faits 74 ans....il n'avait jamais vu une reine de sa vie selon ses propres dires...quand je lui ai montré une reine, il était très content.
Il pratiquait l'apiculture d'une façon purement empirique et copiait ce qu'il avait appris de son père et surtout son grand père qui l'avait initié...
Le grand père créateur du rucher qui comptait 300 ruches disposées sur les Faïsses tout autour de la maison...il y en avait sur tous les bords des murettes...
Personnellement, j'ai connu le début de la fin...en 1978 date a laquelle ce monsieur m'a confié deux emplacements sur lesquels je posais 30 Dadant a chaque place.
c'était un endroit de rêve, du châtaignier surtout mais aussi, l'Acacia, la bruyère blanche, l'Erika, et la Callune pour la fin de saison.
Je faisais deux récoltes sans bouger de place.... pour la Callune c'était pas bon chaque année...
Donc, les capacités de récoltes étaient énormes par rapport au nombre de ruches...
Sur le rucher de Bruscs, qui comptait une centaine d'unités, il y avait plus de 75 pu 73 colonies bien vivantes...
Le " Papé " comme je l'appelaient familièrement, récitait son miel,et refermait la ruche ....
Au printemps suivant, il récoltait quelques essaims dans son panier en paille de seigle, toujours coiffé de son chapeau dont le bord était un peu..." Ciré "
il les jetait dans une ruche nettoyée des anciennes cires et les confiait au bon Dieu!
Voilà la seule façon de faire de ce monsieur.
Il n'a jamais voulu ni faire un test de traitement a l'apparition de Varroa...( j'avais un Foggeur...) ni transvaser quelques ruches.
Donc, le rucher a périclité tranquillement pendant un peu plus de trois ans jusqu'à disparaitre totalement.
Plus une abeille, ce monsieur est décédé quelques mois plus tard, et j'ai abandonné ces emplacement .
Donc, j'en déduis que sans soins, et livrées a notre nature si bien faite les abeilles disparaissent ....
Et pourtant c'était une époque formidable.... on récoltait un essaim primaire, on le mettait dans une ruche, et parfois on avait l'agréable surprise de récolter une hausse de miel la même année, sans nourrir, sans traitement, sans rien faire...rien qu'en les confiant au bon Dieu!
Ou est- il passé ?
Daniel d'en bas un peu "amer"...