Jusqu'à maintenant je m'étais concentré sur l'aspect construction de ruches, mais une remarque de @ed.chimar m'a récemment fait prendre conscience que les constructions que j'allais devoir réaliser allaient dépendre de la conduite que j'allais adopter, conduite dépendant en partie des limitations de mon futur rucher. Prenons donc les choses dans le bon ordre...
Le rucherPour des considérations pratiques et légales,
je ne peux consacrer à ce rucher qu'une bande de 5m de long.La présence d'une haie le long de cette bande (au Nord) fait que je ne peux aligner 2 lignes de ruches dos à dos pour en doubler le nombre. Si je le faisais, la moitié des ruches auraient une entrée à quelques 10ène de cm d'une haie de plus de 2m de haut.
Toutes les ruches devront donc tenir sur une seule ligne de 5m de long, qu'elles aillent de la méga colonie au simple nucléus, je ne peux ou veux pas en mettre ailleurs.
Pour pouvoir effectuer toutes les manipulations nécessaires à la conduite des ruches, j'ai jugé qu'il était à priori nécessaire d'avoir entre chaque ruche un entre-axe de 90 à 100cm. Soit un espace utilisable de 60 à 70cm. En dessous, je juge qu'un coup de coude involontaire à vite fait de mettre la ruche d'à coté par terre. C'est purement théorique, et peut être que votre expérience me contredira...
Sur 5m de long, on peut caser 6 ruches à 90cm de distance.
Ça parait honorable, mais quid des divisions de contrôle d'essaimage qui doublent le nombre de ruche et la place nécessaire ? Comment juguler les essaimages pour avoir une production tout en respectant la contraire de surface ?
Philosophie de conduiteDépenser le moins de temps, d'énergie et d'argent possible pour un résultat satisfaisant.A mon sens, une conduite idéale ne devrait se limiter qu'à une, voir 2 opérations : l'enruchement et surtout la récolte. Mais je sais que ce n'est plus possible aujourd'hui.
Par "satisfaisant", j'entends par là que je n'attends pas de récoltes faramineuses, pour autant je ne souhaite pas me contenter d'une récolte trop faible, même si il est vrai que c'est très dépendant de la saison et du biotope local. Cependant, bien que secondaire la récolte reste absolument nécessaire. Les points les plus importants pour moi sont de ne pas être obligé d'avoir à mettre mon nez tout le temps dans les ruches et de n'avoir aucun consommable à devoir régulièrement acheter.
Pour préciser un peu plus les choses :
- Races/Souche : tout venant. Peu importe, tant que ça ne coûte rien...
- Remplacement de la reine : je préfère éviter de tuer volontairement une reine pour la remplacer. Si meurtre il y a c'est à la colonie de le décider.
- Traitement anti varroa : fait maison (acide formique 9€/L et acide oxalique 4.3€/kg). Le varomed est trop cher.
- Cire : aucun achat de cire. Je ne compte pas non plus faire mes propres plaques de cire maison, mais ne m'étant pas vraiment renseigné sur le sujet je n'exclue pas totalement cette possibilité.
- Extraction : par gravité avec passoire double
- Cadre ou Barrette : n'étant absolument pas un fan de levée de cadre (ceux qui passent leur temps à ça ont un sacré courage !) ni un fin menuisier, je me dirige par la force des choses vers des barrettes. Pour autant, je ne suis pas contre les cadres, ils peuvent être très pratique et utiles, mais malheureusement je n'ai pas encore trouver de modèle de cadre suffisement simple à réaliser pour pouvoir envisager cette option. Sont-ce les cadres qui sont trop difficile à construire, ou moi qui suit trop incapable ? Telle est la question.
Type de rucheLorsque j'ai commencé à me renseigner sur l'apiculture, je suis très vite tombé sur les ruches Dadant, Warré et TBH, j'ai assez vite écarté la Dadant, puis la TBH. Lorsque j'ai enquête à charge sur la Warré pour conforter ce choix, j'ai vu énormément de personnes dénigrant cette ruche pour de mauvaises raisons (intérêt commercial, utilisation de cadres, conduite en Dadant..). Mais je suis aussi tombé sur des personnes sincèrement déçues de la Warré qui expliquaient pourquoi ils avaient finalement adopté un autre modèle. Et à chaque fois cet autre modèle n'était autre que la ruche Voirnot divisible. Par la suite j'ai découvert grâce à Fred Soulat la Layens divisible, une ruche à cadres dont le volume et les dimensions des éléments sont quasi identiques à celles de la Voirnot divisible.
- Voirnot divisible: 36.5 x 36.5 x 20cm, volume : 26,645L
- Layens divisible : 35 x 35 x 21.5cm, volume : 26,338L
La layens divisible étant très peu répendue en France, je n'ai pas pu lire grand chose à son sujet. Quoi qu'il en soit, vu la similarité des dimensions, il est évident que ce que l'on peut lire pour l'une sera presque toujours vrai pour l'autre.
Même si à ce jours je suis encore dans une optique Warré, je ne cesse de me demander si finalement une Voirnot/Layens divisible ne serait pas une meilleur option ?
Quoi qu'il en soit,
mon choix se portera sur une divisible, et à fortiori sur barrettes.J'ai préféré créer un sujet ailleurs pour en parler :
Warré vs. Voirnot divisible vs. Layens divisible (Varoise)Sachant tout cela, que me conseillerez vous pour concilier ma philosophie, mes besoins en récolte, et la faible surface dont je dispose ?Merci.