Bonjour,
Et ben perso je ne pratique que depuis 2011 et je n’ai eu de cesse depuis le début que de me remettre en question et encore plus à chaque échec.
Et le varroa a fait partie de mes toutes premières préoccupations. Écoutant et suivant nombre d’avis sur ce forum comme sur bien d’autres, dans des livres et sur les avis des apis du coin. Avec plancher 100% grillagé (parce que même 50% « c’est pas bon »), langes à l’huile (d’olive), à la graisse à traire (et même au beurre demi sel « c’est important » … ) ; sucre impalpable (un petit coucou à un ami Belge), tanaisie et feuilles de rhubarbe ; bien évidemment formique et oxalique (avec grande rigueur sur les températures, temps et fréquence de traitement, sans oublier les comptages). Au point d’en arriver à traiter systématiquement (encore un conseil avisé d’un api pro du coin qui se targuait d’avoir 0 perte jusqu’au jour où il a tout perdu … )
Mais force est de constater que les traitements n’y ont rien changé et que même avec des chutes d’un seul varroa en 48 heures mes colonies mourraient quand même !
Depuis 3 ans je ne me préoccupe plus de ce varroa et n’ai pas constaté de dégradation de la situation.
Maintenant, je ne suis pas obtus et reste preneur de tous vrais conseils.
fredapi91 a écrit : … et quand on arrive à la fin de la vie de la colonie, il n'y a plus beaucoup d'abeilles donc forcément plus beaucoup de varroa …
Et quand on arrive à la fin de la vie de la colonie aux premiers frimas (en novembre) et qu’il y a 2 kg d’abeilles mortes sur le plateau, qu’on ne retrouve que très peu de varroas (après 4 heures de tri à la loupe) et qu’il n’y en a pas dans le couvain ?
fredapi91 a écrit : … Personnellement quand j'ai commencé à traiter correctement, et vérifier que mes traitements fonctionnaient, mes pertes sont descendues en dessous de 10 % et s'expliquaient par des reines défaillantes, ou un mauvais jugement de la taille de la colonie pour passer l'hiver …
Je ne comprends pas ? Si la baisse des pertes s’explique par des reines défaillantes ou un mauvais jugement de la taille de la colonie, que vient faire le varroa dans tout ça ?
ed.chimar a écrit : les enrobages maïs ont cessé avant
Je veux bien tes sources. Et le respect / contrôle de son application.
Michel a écrit : mon ignorance du fonctionnement du varroa et des virus qui l’accompagnent qui faisait que mes colonies mouraient
Encore un fois je veux bien qu’on m’explique comment, en tuant le varroa, on se débarrasse des virus ?
Je n’ai aucune animosité contre personne. Et désolé si mes écrits le font croire, ce n’est pas du tout mon intention.
Je veux juste comprendre. Et les explications qui sont données ne me contentent pas !
Si le varroa est le principal responsable de la perte des colonies, alors les essaims survivants (car toutes les ruches sont infectées de varroa) seraient plus « résistants » La logique voudrait donc que l’on reproduise ces « gènes » résistants non ?
C’est mon choix et ne l’impose à personne.
J’entends régulièrement écrire « d’un essaim vagabond il faut systématiquement remplacer la mère ». D’où on peut se permettre de dire ça ? Et il est triste de constater que personne ne réagit à de tels propos !
Tout essaim arrivant de je ne sais où est ici le bienvenu chez moi. C’est aussi mon choix.
Supprimer systématiquement les cellules royales sous prétexte qu’un essaimage empêche une récolte. Ou pire encore, « je ne suis pas devant mes ruches et ne peux pas récupérer l’essaim » Et alors ? Il fera peut-être le bonheur d’un autre ! Juste mes meilleures récoltes ont été sur des colonies ayant essaimé dans l’année. J’ai passé 10 ans sans voir un seul essaim dans mon secteur. Depuis quelques années j’en récupère tous les ans. Je ne sais pas si ma façon de voir l’apiculture en est la raison mais il est bon d’y croire un peu.
Alain