Bonjours à tous,
J'ai depuis deux ans, débuté en apiculture avec le choix de la warré. Je fais tout pour faire en sorte que mes protégées se sentent bien et survivent à leur départ difficile entre mes mains de débutant..
J'ai commencé avec deux petits essaims achetés tardivement vers la mi-juillet de l'année 2018...
Le premier challenge a été de les protéger contre les frelons asiatiques qui, alors qu'elles étaient à peine installées, les forçaient à rester cloîtrées alors qu'elles avaient la nécessité de faire grandir et de renforcer leurs colonies et de faire assez de provisions pour l'hiver... nous avons passé des heures à jouer au badminton avec eux. Mes parents, jeunes retraités habitants sur place, ont pu gêner et éliminer des dizaines et dizaines d'entre eux par jour pendant tout l'été. La mise en place d'un filet a permis aux abeilles d'éviter la fameuse barbe qui démontre un stress et aussi une concentration de l'énergie à se défendre.
Il m'a donc aussi fallu les nourrir pour qu'elles se développent, et stimuler la ponte et surtout qu'elles passent leur premier hiver sereinement.
Mon erreur de débutant aura été de leur donner du sirop à outrance à la sortie de l'hiver, ce qui a provoqué leur essaimage
Ce qui est positif c'est que j'ai pu récupérer deux essaims cette année. Je me retrouve donc avec quatre ruches warré avec pour chacune une situation différente niveau cheptel et installation (constructions).
Le dernier essaim attrapé était tellement petit qu'il n'a pas eu le temps de construire entièrement les huit rayons de l'élément. Aussi dû à la pression du frelon asiatique qui a été encore forte, malgré le piégeage de 15 reines au printemps dans le jardin où les ruches se trouvent et la mise en place à l'automne d'une harpe fabriquée grâce à ce précieux forum et les explications de tous les membres déterminés dans cette lutte contre ce fléau.
J'utilise aussi la méthode israélienne pour tenter de tuer à distance leurs colonies, ou au minimum les affaiblir, ce qui est très chronophage en les attrapant avec une épuisette et en les engluant dans du gel anti-fourmis bio et leur en faire avaler avant de les relâcher
Enfin tout est bon contre ce frelon
Mes ruches ayant essaimé, j'ai souhaité les laisser tranquilles cet été et ne pas récolter. Ayant du mal encore à cerner leur capacité, leur état de santé, leur nombre et leur force, je leur ai laissé les hausses pleines de miel pour passer l'hiver sereinement et attaquer cette nouvelle saison de la même manière. J'attends maintenant le moment propice pour récupérer ce qu'elles n'auront pas consommé à la fin de l'hiver.
Si on peut parler d'hiver, car ici en Charente-Maritime nous n'avons quasiment pas eu de gelées. Dans le jardin, certaines plantes comme la bourrache sont restées fleuries pendant tout l' “hiver” !
Les arbres commencent à fleurir un peu partout avec environ trois semaines d'avance.
Le pollen rentre à nouveau en quantité dans les ruches... Les abeilles n'attendent pas les mois ni les dates. Elles font ce qu'il faut dès qu'elles le peuvent.
Malgré le fait que cet “hiver” n'est pas terminé, pensez-vous qu'il me serait possible de récolter d'ici peu les hausses pleines de miel ? Où est-il plus sage d-attendre encore que la nature se réveille vraiment ?
Ce miel ayant un certain âge, sera sûrement cristallisé.
Contre le varroa j'ai traité au varromed, ce qui normalement ne devrait pas altérer la qualité et polluer ce doux produit tant attendu par toute notre famille.
Je souhaiterais aussi savoir si certains membres n'habiteraient pas par hasard près chez de moi et auraient l'envie de me donner quelques conseils dans le suivi de mes ruches, en échange d'un coup de main de ma part bien sûr