Message#6 » sam. mai 03, 2014 11:22 pm
Salut,
j'ai deux ou trois observations faites ici et là qui me font penser que l'affirmation "nourrir au miel serait vecteur de maladie" est surtout une affirmation qui arrange beaucoup de monde:
- Les mêmes qui affirment cela laissent souvent lécher leurs cadres.
- Je comptabilise rien que dans les murs d'églises de ma région au moins deux colonies "sauvages" en moyenne (jusqu'à 6 colonies observées) qui vivent et meurent, se font piller ....
Alors bien entendu, lorsqu'on nourrit au miel, on prend des risques, mais il faudrait aussi poser la question : "nourrir au sucre : bonne santé des colonies ?".
On peut aussi peut-être réfléchir à une apiculture avec nourrissage minimum ? C'est-à-dire de ne nourrir rien du tout ou alors qu'une colonie sur 10 en moyenne et à des quantités raisonnables. Le problème, c'est que l'apiculteur aujourd'hui ne raisonne pas comme cela, c'est des kilos de sucre qui sont donnés, cela fait des colonies qui sont sucro-dépendantes.
En agriculture, on raisonne pareil : Il faut des nitrates pour les cultures (on ne cherche pas à ce que la terre ait un équilibre, tous les ans, on bombarde de nitrates). Le résultat, on a des cultures qui poussent sans qu'on raisonne de façon agronomique, s'en suit des traitement phytos car bien entendu, les cultures sont bien incapables de rester saines....
C'est sur, ce sont des systèmes qui sont économiquement viables (surtout pour tous ceux qui vendent ces sucres et médicaments), mais faut pas raconter qu'on fait du naturel.
J'ai une autre question : Qui serait capable de communiquer au consommateur par soucis d' honnêteté les techniques pour arriver au pot de miel ?
(X kg de sucres, x traitement acaricides, etc ...)
Alors, quand on fait de l'apiculture "familiale", tout comme lorsqu'on fait son jardin, est-ce raisonnable de rentrer dans ce genre de schéma ?
BZZZ "ouah la vache!" BZZZZ "il y en a partout !!"; mes premieres sensations en apiculture ... printemps 2008