Message#63 » jeu. août 06, 2015 10:11 pm
Bonsoir,
Je trouve que ce débat se déroule plutôt bien. Certes, certains prennent l'affaire très à cœur tandis que d'autres y mettent un zeste d'humour mais ça reste sympa.
Comme le dit si bien la devise de Joanmarius, si on trouve deux apis qui disent la même chose, c'est qu'il n'y en a qu'un et qu'il se trouve devant un miroir.
Je vais essayer de faire simple. Il y a le varroa et sa présence expose l'abeille à de nombreuses maladies virales. A lui seul, il peut anéantir une ruche en peu de temps.
Donc, il faut agir dès qu'on suspecte sa présence en nombre dans une ruche. On peut traiter avec des molécules chimiques "classiques" (Apivar, Apistan, etc.) non bio ou bio (Apilif Var = thymol). On peut utiliser des huiles essentielles. Aujourd'hui, on entend beaucoup d'apiculteurs en dire du bien mais on n'a pas de retour depuis assez longtemps pour être sûr de leur innocuité sur le consommateur et l'abeille.
Ensuite, il y a les deux acides, formique et oxalique. Leur réputation est plutôt bonne quant à leur efficacité combinée mais ce qui l'est moins, c'est leur action sur la santé de celui qui les emploie. En effet, ça reste des acides.
Enfin, il y a des traitements non chimiques, tels que la rupture de ponte en forçant la colonie à essaimer par tapotement. C'est réputé assez efficace mais ça réduit bien la production de miel d'une ruche qui ne produit déjà pas des tonnes.
Chacun fait ce qu'il veut, moi, j'utilise de l'Apilife Var et, cette année, je vais tester un peu les huiles essentielles mais je ne me permets pas de les conseiller tant que je n'aurai pas testé par moi-même.
A+
Michel,
Causses tôt, Causses tard mais Causses toujours... tu m'instructionnes !