La ruche Warré

Bon je ne sais pas si ça va faire avancer la science mais moi et mes petits nous avons récolté une petite partie des rayons de la ruche du balcon :



Une fois pressés à la mode low tech (à la main), ça nous donne presque 500 grammes de miel très bon, qui sent bon.
Fluide mais je ne sais pas s'il aura le temps de cristalliser.



Et comme il reste avec les rayons pressés pas mal de miel, je l'ai mis à tremper dans de l'eau tiède, bien emmitouflé dans un blouson derrière la cheminée.
Environ un litre et demi d'eau pour trois grosses poignées de cire et miel précisément, on verra bien...
Je vous tiendrai au courant

Bonjour Sébastien,

Tes photos n'apparaissent pas, semble-t-il. Peux-tu vérifier tes liens, stp ? Il semblerait que ce soit le même pour les deux photos et celui-ci n'aboutit pas.

Au plaisir.

Bonjour,
la saison étant propice aux cogitations à propos du matériel bricolé, je réfléchis à un système pour presser les broyats après écoulement gravitaire.

L'utilisation d'un vérin à gaz permettrait de maintenir la pression (~ 1 kilo au cm2), contrairement à un système à vis.
Avec un vérin de hayon de 60 daN, ça donne 270 kg sur le piston, soit à un kilo près le poids du plus gros Sumo en activité.
Mais je doute qu'il se déplace.
Avec une rampe de roulement ou de glissement pour faciliter la mise en pression du vérin.
Le principal doute concerne la suffisance de la pression pour une gamelle inox Ø 200mm.
Remarques et objections m'intéressent.

Tant qu'a bricoler autant que ce soit efficace.
Tu fais un cadre avec des gros fers en U et tu mets un verin de ce type pour ecraser

Et ça donne un truc de ce genre

En utilisant une vieille cocote minute dans laquelle on perce des trous sur les cotés et à laquelle on découpe le fond, on remplace la cage en bois de l'image

Oui Ed, j'ai aussi envisagé ça.
C'est vrai que c'est l'assurance d'avoir une pression suffisante.
Ça nécessite de passer de temps en temps actionner le cric.
J'ai la vieille cocotte.

ed.chimar a écrit :En utilisant une vieille cocote minute dans laquelle on perce des trous sur les cotés et à laquelle on découpe le fond, on remplace la cage en bois de l'image

Question bête : est-il indispensable de découper le fond ?
Je conçois que ce soit plus pratique pour démouler la galette de cire compressée mais y a-t-il un autre argument qui m'échappe ?
Car je serais tenté de percer seulement une flopée de trous sur la partie cylindrique...

Il se pourrait que la galette de cire soit indémontable si on n'a pas accès des deux côtés.
Alors je couperai le fond.
Après avoir refait le tour des solutions suggérées et comme je veux que ça continue de presser quand je fais autre chose, sans avoir besoin de faire un tour de manivelle toutes les cinq minutes, j'en suis revenu à ma presse à vérin.
J'y ai ajouté un système vis/écrou pour mettre en pression le vérin à gaz sans peiner, avec ma petite visseuse.





Reste à trouver le temps de fabriquer...

Têtus comme des cochons ces berrichons...
À la faveur d'une météo bien pourrie, j'ai quasiment terminé ma presse à vérin.
Me reste une flopée de trous à percer dans ma cocotte et l'occasion d'une récolte pour voir comment le miel coule.
En attendant, j'ai mis en pression et rien ne craque ni ne plie.
D'après mes calculs (simples), ça fait ~240 kg dans la cuve et ~300 sur l'axe du pivot central.
J'ai taillé le piston dans un bout de frêne de 60 mm.
C'est donc du bois en attendant une solution inox (j'ai bien la casserole du diamètre qui va bien mais ma femme la surveille)

Scie à métaux, bâtarde de 300, demi-douce de 200 (c'est une lime, pas une variété de patate) + huile de coude. Une ancienne formation d'ajusteur, dans les années trente.
Les plaques sont en inox de récup de 3mm.
Question que je viens de faire semblant de ne pas entendre : "Et tu comptes ranger ça où ?"
Pfff. Et pas un mot pour saluer la prouesse technique...
À vous dégoûter d'innover.

Moi je tire mon chapeau ! Beau boulot !

Y a plus qu'à !

À propos de l'effort sur la perceuse et son maintien au moment de l'extraction :
A priori pas trop de souci, ça tourne et ça glisse gentiment, grâce à la butée à billes du côté où ça peine.



Pour la quantité de miel résiduel dans les cires (plus le pressage est efficace, moins il en reste...), je rendrai compte, y compris si ça ne marche pas comme j'espère.

Réalisation impeccable une fois de plus. Encore un outil fonctionnel dont l'esthétique est également très travaillée

On attend les résultats mais rien ne presse, enfin ...

A+

DocBB a écrit :Pas de bois dans une filière de production

C'est une recommandation de bon sens ou c'est interdit par les normes sanitaires relatives à l'apiculture professionnelle ?

Je pose cette question car lors de mes recherches je suis tombé sur 2-3 apiculteurs ayant investi ~3000€ dans un extrudeur à vis sans fin pour extraire leur miel par pressage.

- http://paradisehoney.net/fr/systeme-presse-miel-cire-2/
- http://paradisehoney.net/wp-content/uploads/ExtractingEquipment-19022020-LowRes.pdf

Or quand on sait qu'un simple pressoir à vin/cidre en bois d'occasion ne coûte que 200-300 euros et permet de presser plusieurs centaines de kg de miel, on se dit que c'est vraiment du gâchis.
Cela dit, même sans bois on peut construire des pressoirs en utilisant des tambours de lave-linge en inox.
Par contre, vu que ce n'est pas de l'inox certifié alimentaire, est-ce que là encore ça risque de poser problème en cas de contrôle sanitaire ?


Pour prendre l'exemple ci-dessus, il suffit de recouvrir le bois en contact avec le miel avec un matériaux alimentaire (plastique, métal...) et de recouvrir la presse hydraulique d'un carter.
Et pourquoi pas empiler 2 tambours l'un sur l'autre pour augmenter le volume...?
Au final avec le même tarif (200-300 €) je suis certain qu'il est possible de faire très convenable d'un point de vue sanitaire. Est-ce que pour autant ce serait suffisant ?