Aaah la polémique sur la ruche plus ou moins écologique
En apiculture, la ruche est l’unité de vie construite par l’apiculteur pour accueillir une colonie d’une des deux espèces d'abeilles domestiquées (Apis mellifera ou Apis cerana). Il s'agissait autrefois d'une structure tressée ou creusée dans un tronc mort. Il s'agit aujourd'hui généralement d'une caisse de bois.
Bref la ruche de l'abbé Warré (et on prononce le W comme dans "ouais m'enfin" ou Wazemmes ou Wasquehal parce que c'est du Noooord) est une ruche POPULAIRE il n'a pas été dit jusque récemment qu'elle était plus écologique qu'une autre, d'ailleurs des 4 conduites publiées une seule se revendique de l’écologie (et est un peu confuse à mon goût).
Le même phénomène s'est reproduit avec peu de décalage temporel avec la TBH dite kényane, née au Sparsholt College en Angleterre en 1965 et développée pour un projet pilote Oxfam d'apiculture au Kenya en 1967 puis reprise quelques années plus tard par une équipe canadienne (on reste dans le côté royaliste de l'apiculture)("Dr Maurice V. Smith et le Dr Gordon Townsend de l'Université de Guelph au Canada).
Ce sont des ruches pour le "développement" ou l'émancipation des couches populaires, conçues pour êtres simples et constructibles par tous, cependant le temps aidant la complexité revient, dans la fabrication et la conduite : nous sommes une civilisation complexe, non ?
Les coûts de ces 2 ruches étant maintenant comparables sinon plus élevés à l'achat car manufacturées par autrui.
À ce titre on peut utilement comparer les prix des pressoirs (a fruit détournés pour les brèches) avec ceux des centrifugeuses pour des usages de volumes de production comparables.
Et je réitérerais la remarque de la reprise d'humidité du miel spécialement aux Antilles pour avoir eu une fois le gag d'une récolte fermentée parce que laissée un peu trop longtemps hors pots dans le climat tropical que nous connaissons bien (la récolte revient en saison cyclonique, pas réputée pour sa sécheresse).