Bonjour à tous,
Je me présente, Maxime, j'ai 29 ans et réside dans le nord des Hautes-Alpes, au cœur des Écrins où a priori toutes les conditions sont réunies pour le bien-être de nos amies les abeilles
Après avoir eu la chance de pouvoir "mettre les mains" dans les ruches d'amis apiculteurs amateurs, je me lance à mon tour cette année avec l'arrivé programmée de 3 essaims début mai.
Avec les hivers rigoureux liés au climat local (je suis à 1200 mètres d'altitude), mon choix s'est naturellement porté sur la ruche warré, a priori la plus adéquate de par son volume pour passer les hivers sans encombre. Mon désir d'être peu interventionniste m'a aussi conforté dans ce choix.
Je profite de cette présentation pour poser une première question si possible.
Ici l'apiculture "familiale" est encore très présente. On compte en effet bon nombre de petits ruchers au fond des jardins ou dans les bosquets / vergers des fonds de vallée. Si l'on ajoute à ça les quelques ruchers plus conséquents des apis pro du secteur, ça commence à faire du monde au balcon.
En effet, à la sortie de l'hiver tout ce petit monde se retrouve au fond de nos vallées étroites, où la ressource, bien que présente, reste restreinte.
D'où ma question : Malgré la présence de ressource, une forte concentration de ruches sur un même secteur pourrait-elle entraver le bon développement des colonies ?
Une fois que l'été arrive, plus de soucis, la plupart des ruches montent en alpage ou en forêt d'altitude où là, la nourriture ne manque pas (rhododendrons, framboisiers et tout le panel des prairies de montagnes...).
Le bon côté des choses c'est qu'avec tous ces ruchers, pas de soucis de pollinisation au jardin, et cela permet aux chasseurs d'essaims locaux de faire le plein au printemps
Désolé pour ce long monologue et merci par avance pour vos bienveillantes réponses.
Maxime