Message#22 » dim. mars 29, 2015 7:47 pm
La mesure du taux d'alcool du graphique a été faite, je le suppose, avec un vinomètre. Comme tu le dis, on peut aussi le calculer à l'aide de la densité. Il y a des formules pour cela.
Pour ceux qui utilisent des levures sélectionnées et lyophilisées, il est bon de leur redonner vie la veille en faisant un pied de cuve : de l'eau bouillie, puis refroidie à 25°, du miel et un peu de nutriments genre Nutrivit, un peu de tartre éventuellement (Beurk ! des produits chimiques, va dire Maya *) pour nourrir les levures, et bien sûr le sachet de levure. J'utilise une petite bouteille d'eau minérale, sur laquelle je pose un film alimentaire, qui fait soupape, et laisse passer le CO2 quand la fermentation démarre. Au bout d'une journée, on a un petit demi-litre de levures bien actives, qui vont s'emparer du moût avec vigueur.
Faire bien attention au lieu où l'on met le fermenteur, il faut 20°C constants au minimum, la proximité d'un radiateur de chauffage central par exemple, et loin des lieux de passage pour éviter les courants d'air. Attention à un "coup de froid" qui casserait la fermentation, elle aurait parfois du mal à reprendre.
Et pour revenir au graphique, chaque moût aura sa courbe, car tout dépend du taux de sucres, et du type de levure utilisée. Là, il faut faire son expérience... et prendre des notes pour pouvoir reproduire la recette.
* Mais laisser faire la nature, avec sa propre chimie, ses levures naturelles, ses bactéries... va y avoir des surprises, bonnes ou mauvaises !