Message#121 » lun. sept. 16, 2019 10:12 pm
J'ai bien compris ce que tu voulais dire mais quand j'ai écrit "C'est comme si ils devaient breveter le bicarbonate de soude pour un produit ménager" ; ce que je voulais dire c'est que par exemple la cuillère à soupe de vinaigre de cidre que l'on met dans le sirop pour nourrir et qui est censée lutter contre la nosémose... elle n'a pas fait l'objet de brevet à ma connaissance. Pourtant ça pourrait rentrer dans un produit vétérinaire avec un brevet et une AMM puisque ça lutte contre une maladie.
Super, je dépose un brevet, une AMM, enfin pas moi, mais un labo, mais au final même les pro irons toujours acheter leur vinaigre au supermarché. Pour le lithium cela risque bien d’être pareil... même si ils ont déjà déposé un brevet. et cela d'autant plus si le miel récolté 6 mois après traitement n'a pas de résidu. Quant au labo qui veux exploiter le brevet il aura intérêt à ne pas payer trop cher et à ne pas le vendre cher si il veut en vendre. Par exemple le carbonate de lithium vendu avec AMM pour les troubles de l'humeur en pharmacie sur ordonnance est très peu cher (pour un traitement de psychiatrie), moins de 8 € pour 25 g et cela représente environ 1 mois de traitement. À coté de cela, il y a des traitements beaucoup plus récents en psychiatrie, qui sont vendus plus de 300 € pour un mois. Sauf que le lithium est connu depuis + de 50 ans comme étant le meilleur traitement pour ses indications. Pour cette raison il est encore beaucoup prescrit et le labo, même si il ne doit pas faire fortune dessus, est obligé de continuer à le vendre, son retrait ferait scandale, c'est le seul à le commercialiser, il n'y a même pas de générique.