Maintenant la normalité c'est l'élevage industriel (miel de grande surface sans abeilles) ... et on doit se justifier pour faire du miel issu du processus naturel.
Si l'apiculture a effectivement changé au siècle dernier, ce sont des raisons economiques qui l'ont poussé à changer. L'exode rural fait qu'il y a de moins en moins de gens qui cultivent pour de plus en plus qui consomment, et c'est vrai au niveau de l'apiculture. N'importe qui peut avoir une ou deux ruches dans son jardin et obtenir du miel pour la famille ou les amis sans investissements financiers majeurs.
Il en va tout autrement des citadins qui veulent consommer du miel, il ne peuvent tous avoir des abeilles dans les appartements et donc il faut qu'il y ai des apiculteurs qui produisent pour eux.
On appelle ça des professionnels de l'apiculture. Et là effectivement les techniques permettant de produire et d'extraire des tonnes de miel coutent cher, il faut donc rentabiliser l'exploitation. Je vous conseille de regarder sur les cataloques de fournisseurs le prix des machines permettant d'extraire 2 ou 3 tonnes de miel par jour et vous verrez que ce n'est pas gratuit. Sans compter les camions, les ruches, le salaire d'un ouvrier, etc ... Le but de l'apiculture professionnelle est de fournir du miel de qualité au meilleur prix pour le consommateur et également de dégager un salaire et un bénéfice pour investir.
Les techniques utilisées par les uns et les autres sont différentes, mais ne croyez surtout pas que les professionnels n'aiment pas les abeilles, ils passent avec elles environ 8 heures par jour à la belle saison et les connaissent parfaitement. Le miel qu'ils produisent est aussi propre (et souvent plus) que celui de l'amateur et il est issu de la production naturelle des abeilles et pas d'une industrie quelconque.
la convergences des pratiques c'est de récolter un miel de qualité qu'il soit pour soi ou pour les autres.
Tout le monde rève d'une apiculture raisonnée et raisonnable mais il faut d'abord que les pouvoirs publics prennent en compte les demandes des apiculteurs et des consommateurs ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, et que des aides à la recherche soient dégagées pour lutter contre le varroa.